Let Me Tales est un Narrative Lab : un espace hybride, à la croisée du storytelling, de la recherche culturelle et de la stratégie d’influence.
Nous explorons comment les récits peuvent devenir des leviers de diplomatie sensible, de souveraineté esthétique et de transformation culturelle. Parce que les mots construisent le réel, et que les représentations orientent les regards, nous avons choisi d’investir le champ du récit comme un espace d’influence culturelle — un levier discret mais structurant dans la fabrique des imaginaires contemporains.
Let Me Tales est né d’un désir simple mais profond : rétablir l’équilibre du sens là où il a été rompu.
Raconter l’Afrique, oui — mais autrement.
Avec justesse, finesse, profondeur.
Montrer ses couleurs, ses plis, ses textures intimes.
Mais ce récit ne concerne pas uniquement un continent. Il touche à une question globale de visibilité, de légitimité et de souveraineté symbolique.
Nous interrogeons tout ce que l’histoire a tenu en marge.
Notre but : en révéler la puissance tranquille, et réactiver son rôle dans la fabrique du sens.
Ce travail se déploie à la frontière du visible et du sensible. C’est là que les formes, les mots et les gestes recomposent, silencieusement, les équilibres culturels.
Un proverbe africain dit : “Until the lion learns how to write, every story will glorify the hunter.” Let Me Tales donne voix au lion — et à tous ceux qui n’ont pas encore eu la plume, ni l’espace.
“Le raffinement m’a offert une langue. Avec elle, j’ai appris à tracer, à réorienter, à incarner. C’est ainsi qu’est né Let Me Tales — un espace qui redessine les équilibres depuis le cœur même du récit. L’influence est sa force, la mémoire sa respiration, le récit sa stratégie.”
Christabel Birondou, fondatrice
Nous portons une parole : authentique, enracinée, élégante, contemporaine. Une parole plurielle, à l’image des cultures reléguées — non par absence de valeur, mais par déséquilibre dans la production du récit.
Let Me Tales n’est ni communautaire, ni fermé. Nous nous adressons à celles et ceux qui croient encore que le raffinement peut déplacer les regards, que la mémoire peut devenir stratégie, et que les récits peuvent reconfigurer les équilibres symboliques.
Une autre façon de dire le monde.
Depuis les marges.
Avec finesse.
Et présence.